Les torches ont illuminé la nuit de Saint-Jean-Saverne
La traditionnelle montée aux flambeaux de Saint-Jean-Saverne, organisée par les Amis du Mont Saint-Michel, la section locale du Club vosgien, a de nouveau rassemblé les foules mercredi en fin d’après-midi.
Camille Oswald, le président du Club vosgien de Saint-Jean-Saverne, a finalement eu le nez creux, le jour où il a décidé de mettre sur les rails une montée aux flambeaux.
Organisé pour la première fois en 1999, l’événement rassemble toujours autant de monde aujourd’hui. « Ça permet aux gens de prendre l’air après les fêtes », sourit-il. L’an passé, on dénombrait près de 700 personnes.
Ce mercredi après-midi, dès 16 h 30, soit une demi-heure avant le départ, les personnes ont commencé à affluer devant l’abbatiale Saint-Jean-Baptiste, point de ralliement de l’ascension vers le mont Saint-Michel. La plupart d’entre elles faisaient la queue pour se procurer la fameuse torche. « Cette année, on a prévu 400 flambeaux et pour les plus petits, on met en vente 200 bâtons lumineux », rapporte l’un des membres de l’association. Et comme lors de chaque édition, l’intégralité des bénéfices sera reversée à une association caritative. « Cette année, tout ce qu’on encaisse ira à l’association “Semeurs d’étoiles”, présente à l’hôpital de Saverne », indique Camille Oswald, heureux d’accueillir le père Denis Ledogar, l’un des créateurs.
Dans la foule, on pouvait trouver beaucoup de locaux, comme Hélène, une mère de famille venue avec ses enfants, Antoine (10 ans) et Timothé (7 ans).
« Ça nous permet de passer un bon moment ensemble »
« Ce n’est que la première fois que je viens, confie la jeune femme, pourtant domiciliée à Saint-Jean-Saverne. C’est surtout la première fois que je suis disponible à cette date. J’ai été attirée par le côté nocturne, et aussi par les lumières proposées aux enfants. Puis, ça fait aussi un peu office de marche digestive après les fêtes. »
Mais de nombreux “expatriés” ont aussi garni les rangs. C’est le cas de Manuel, entouré de ses nombreux neveux et nièces, lesquels ne tenaient déjà plus en place avec leurs bâtons de lumière en main. « C’est la première fois que je viens, avoue le tonton de Furdenheim, dans un moment de répit. J’ai de la famille du côté de Marmoutier et ils y vont depuis trois, quatre ans. Être là, ça nous permet de passer un moment ensemble. » Des Haut-Rhinois se sont également greffés à l’imposante foule. « C’est la quatrième fois qu’on vient, note cette mère de famille. Ça nous permet aussi de digérer les nombreux repas. »
Au bout de la montée, calculée à un peu plus d’un kilomètre, du chocolat et du vin chaud, accompagnés de bredele, ont été servis pour prolonger un peu plus ce bon moment passé en famille.
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